1. Forger une vision d’ensemble pour cet espace remarquable, et fonder sa mutation économique et sociale sur des bases éco-exemplaires.
2. Restaurer les valeurs fondamentales que la nature a données à cet espace en ignorant les découpages administratifs : le grand paysage, l’écosystème de la vallée et ses ressources, notamment l’eau et la biodiversité.
3. Mettre en place une stratégie de transports et de déplacements en préalable aux aménagements, et non plus en rattrapage de ceux‐ci, en offrant des alternatives au « tout‐voiture ».
4. Mettre systématiquement en œuvre le principe de la mixité des fonctions et des usages : activités, logements, équipements publics, espaces de sports et de loisirs…
5. Substituer à l’empilement hétéroclite des fonctions « d’arrière‐ville » qui ont été accumulées sur le territoire une approche cohérente en termes d’aménagement et d’urbanisme.
6. Concevoir une stratégie de développement économique d’ensemble qui soit à la hauteur des ambitions et des besoins d’une grande métropole européenne, en ancrant le territoire dans l’innovation et les technologies d’avenir, notamment celles liées au développement durable, afin de diversifier les fonctions et de créer 30 000 emplois à terme.
7. Créer un nouveau modèle d’urbanisme dans lequel l’agriculture a toute sa place au sein d’un maillage avec le bâti et les espaces naturels sur les deux rives du fleuve.
8. Expérimenter une conception inédite du rapport ville‐nature et réfléchir aux nouveaux modes de vie au sein de ce territoire.
9. Proposer un aménagement qui intègre la prise en compte des risques naturels, particulièrement du risque inondation.
10. Se doter des moyens de régulation du foncier au sein des grands secteurs à enjeux selon le principe « ni spoliation, ni spéculation ».