Un territoire vivant

Un territoire vivant

Vue drone de la plaine du Var ©B6 drone

Vue drone du village de Carros ©B6 droneVue drone du village de Colomars ©B6 droneVue drone du village de Gilette ©B6 droneVue drone du village de Le Broc ©B6 droneVue drone du village de Saint-Blaise ©B6 droneVue drone du village de Saint-Martin-du-Var ©B6 drone

Idéalement situé entre mer et montagne, territoire mixte de ville et de campagne, peuplé de 122 800 habitants, le territoire de la plaine du Var mérite un projet novateur.

 

Un territoire à repenser

 

La plaine du Var a longtemps été la plaine agricole de Nice, ses maraîchers nourrissant une population en constante augmentation, notamment au début du XXème siècle, avec la naissance de la « Côte d’Azur ». A partir des années 1960, le territoire subit un développement désordonné : la plaine alluviale est peu à peu grignotée par les constructions, ici de logements ou de routes, là de zones industrielles ou commerciales, tandis qu’un habitat diffus gagne les coteaux. Le fleuve lui-même, domestiqué par des digues, voit son lit se creuser. L’activité agricole diminue au profit de l’industrie, la plaine du Var devenant une « arrière-ville », une banlieue économique du littoral au développement souvent anarchique.

Pourtant idéalement situé entre mer et montagne, au coeur de la métropole niçoise, riche de ses ressources naturelles comme de son patrimoine architectural, fort aussi de ses 122 800 habitants, ce territoire méritait mieux ! Un projet d’aménagement novateur s’imposait.

 

Un diagnostic et des orientations partagés

 

Plusieurs organismes ont mené des études sur les forces et faiblesses de la plaine du Var depuis plus d'une dizaine d’années : le Centre d’Etudes Techniques de l’Equipement Méditerranée (Ministère de l’Equipement, des Transports et de l’Aménagement), la Délégation interministérielle à l'Aménagement du Territoire et à l'Attractivité Régionale (DATAR), la Métropole Nice Côte d’Azur…

Dès 2003, la Directive Territoriale d’Aménagement (DTA) des Alpes-Maritimes  identifiait la plaine du Var comme « secteur stratégique de développement », soulignant l’importance de la dimension environnementale. En 2009-2010, une étude de positionnement international (confiée à un groupement mené par le grand architecte Rem Koolhaas) et trois études d’aménagement et de développement, dites « études de définition » confiées à des équipes internationales d’experts (équipes Mateo, Seura et West 8) ont été menées.

Toutes ces études ont permis de conforter le diagnostic et définir de grandes orientations largement partagées :

• restaurer, préserver et valoriser un territoire exceptionnel mais altéré,

• aménager durablement un territoire stratégique mais désordonné,

• impulser une forte dynamique économique et sociale à l’ensemble du territoire métropolitain

Ces ambitions ont été transcrites dès 2011 dans un projet de territoire puis précisés dans le projet stratégique et opérationnel de l'EPA établis dans le cadre d'une large concentration.

Le choix de la Plaine du Var comme espace de développement est le fruit d'un long processus d'analyse et de travail, de réflexions et d'échanges ayant abouti à la conclusion que cet espace se doit d'être aménagé de manière structurée et réfléchie afin de tenir un rôle majeur dans la relance des dynamiques économiques et démographiques à l'échelle régionale et départementale, en cohérence avec l'ensemble des politiques de développement durable.